L’incident s’est produit à Kourouda, relevant de la sous préfecture de Siguirini dans la préfecture de Siguiri. Dans cette zone, un adolescent de 4 ans a échappé belle à une tentative d’assassinat dans la nuit du mardi 5 août 2025.
L’adolescent, nommé Sékou Kéita, a échappé à une tentative d’égorgement par son agresseur.
«Hier nuit, on a été appelé par le chef de poste de Kourouda qui releve de la sous-préfecture de Siguirini. Un monsieur qui a reçu l’enfant mais selon lui, l’enfant est venu complètement égorgé. Il a pris l’enfant pour mettre à boord dun véhicule qui venait vers Siguiri. On lui a demandé si l’enfant vivait. Il a dit oui. Effectivement, nous avons mis une équipe de garde en place. La façon dont il a décrit, l’enfant a été reçu dans un bain de sang, complètement égorgé. Parce que le coup, dans un français simple, est composé d’abord de deux grands tuyaux
qui s’y trouvent, c’est-à-dire qui forment la canalisation au niveau du cou. Le premier tuyau se trouve devant, qu’on appelle la traquée artère. C’est là où l’air passe pour aller dans le poumon. Et le deuxième tuyau, c’est derrière la traquée, qu’on appelle l’œsophage, où les aliments passent pour aller dans l’estomac. Donc, c’est le tuyau qui est devant, qui est la traquée artère, qui a été coupée complètement. Mais heureusement, ce qui est derrière, qui est l’œsophage, n’a pas été touché»a laissé entendre Dr Abdoulaye Bachir Condé, médecin d’appui aux urgences de l’hôpital préfectoral de Siguiri.
Il ajoute que les dispositions ont été immédiatement prises à cet effet :«Nous nous sommes occupés de l’adolescent, notamment sur comment il doit respirer. C’est ce qu’on a fait, et on a essayé d’abord de fixer la traquée là, parce que là où l’air entre, pour tout faire,
même en forme, c’est-à-dire en refermant le cou, mais que la traquée soit au dehors pour qu’il respire à partir de là-bas. Le nez et la bouche ne fonctionnaient pas, parce qu’il n’y avait pas d’air qui pouvait passer là-bas.
En bas, là où l’air pouvait passer, on a transformé ça, de mettre la traquée dehors.
Cela a réussi, parce qu’on ne pouvait pas mettre le tuyau, c’était trop en bas. Heureusement, l’enfant a survécu comme ça, on a fait ensuite tout ce qu’il faut faire.
Comme Bamako est très proche, on a essayé d’expliquer aux parents pour qu’ils soient là-bas pour la suite du traitement», a-t-il expliqué.
Walpmedia.info