On ne peut cacher le soleil avec la main. De la même manière, on ne trouve pas la lumière en suivant, le fiel aux lèvres, d’autres personnes comme leur ombre. Quelle drôle de vie que de pâlir de jalousie en entendant parler des autres ou en les voyant briller de mille feux, accaparant les premiers rôles de l’actualité !
Certains sont faits pour agir et laisser leur marque, tandis que d’autres se complaisent dans l’inquisition et les faits divers. L’histoire à laquelle on fait allusion à tort et à travers n’est pas dictée par des sautes d’humeur ni par les vociférations de “marmots-parias” et de vils rentiers.
quelle place dans les livres d’histoire. Ceux qui, bon an mal an, furent de tous les combats à toutes les époques, n’en déplaise à ceux qui veulent la République en héritage, mais souffrent de voir d’autres, qui ne soient pas de leurs familles, tribus ou clans, exister et compter dans le récit national, et avoir également leur mot à dire sur le devenir et l’avenir du pays. Ou ceux, nostalgiques d’un passé révolu du temps où le statut de “fils de …” ouvrait toutes les portes et valait son pesant d’or en trafic d’influence et rackets publics, tel ce “beau” aspirant désespéré à la succession de son père dans la poubelle de l’histoire.
Apparemment, certains peinent à balayer devant leur porte, sinon lorsqu’on a eu un père qui s’est servi dans les caisses de l’État pour assurer l’éducation de ses enfants et le confort des siens, en leur permettant de vivre dans la fainéantise et l’arrogance de biens mal acquis, on ne devrait ni s’aventurer dans l’espace public ni se permettre de distribuer des bons et des mauvais points.
Le débat ne fait que commencer, aussi bien avec les commentateurs-apprentis-sorciers qu’avec leurs mentors qui tremblent de voir leurs petits secrets dévoilés, sans lesquels ils revendiquent d’être des saints et gardent tout leur mythe.
Il est vrai que mauvais sang ne saurait mentir.
Tibou Kamara