Le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, a pris la parole ce mercredi 24 septembre devant la presse, suite à l’adoption de la nouvelle Constitution, dont les résultats globaux provisoires ont été rendus publics le jour précédent, le 23 septembre.
Face aux journalistes, le chef du gouvernement a mis fin aux spéculations concernant sa démission et celle de son gouvernement après la promulgation de la loi fondamentale. Selon lui, « une fois que la Constitution est adoptée, il est impératif de se conformer aux principes qu’elle énonce, et celle-ci devra être promulguée dans les plus brefs délais après un passage de 72 heures devant la Cour suprême. Or, en aucun cas, il n’est stipulé dans les articles de cette nouvelle Constitution que le gouvernement doit démissionner. » Il a ensuite précisé que l’adoption de cette Constitution n’était pas une modification constitutionnelle, mais bien un référendum portant sur une refonte fondamentale du texte régissant la République de Guinée.
Le Premier ministre a ajouté : « Certains peuvent espérer des changements continus, mais notre objectif est la stabilité. Cette stabilité doit être ancrée dans le respect scrupuleux des règles démocratiques et constitutionnelles, avec une vision ouverte et constructive pour le présent et l’avenir. »
Aliou Maci pour Walpmedia.info