L’usage des termes et qualificatifs a suscité des divergences parmi certains citoyens à propos du tir d’un élève de la 12ᵉ année dans un établissement de Conakry, qui a blessé deux de ses camarades. Le journaliste et éditorialiste de Miroirguinee.com a tenté, à travers son analyse, de contextualiser l’affaire afin d’attirer l’attention de l’État sur la nécessité de renforcer la vigilance dans les écoles.
« Techniquement, une fusillade désigne un événement où des coups de feu sont tirés, souvent de manière répétée. Toutefois, dans le langage courant et médiatique, le terme est généralement associé à des actes intentionnels de violence armée, comme une attaque ciblée ou une tuerie de masse.
Si un enfant tire accidentellement sur ses camarades, cela pourrait être décrit comme un accident impliquant une arme à feu plutôt qu’une « fusillade », surtout si l’intention de blesser n’était pas présente. Cependant, selon le contexte et l’interprétation des faits, certains médias ou autorités pourraient malgré tout utiliser ce terme. »
Si l’intention de nuire n’était pas présente, pourquoi une arme se trouvait-elle en classe ? Il est vrai que l’on peut adopter une communication apaisante pour éviter la panique, mais force est de constater que des événements similaires à l’étranger sont souvent qualifiés de « fusillades » par les médias. Il serait donc préférable de laisser la justice établir si l’acte était accidentel ou intentionnel avant de trancher sur le terme à employer.
Au-delà des débats sémantiques, le MEPU-A devrait saisir cette occasion malheureuse pour rappeler aux responsables d’établissements leur rôle dans la sécurité des écoles. Il est impératif qu’ils veillent à ce que ni les élèves ni le personnel ne puissent introduire des objets interdits au sein des établissements.
Que Dieu nous protège !
Barry 3, journaliste de Miroirguinee.com