Chaque année, depuis cinq ans, nous faisons face au même bilan dramatique à chaque saison des pluies : des inondations dans les mêmes zones et rues, suivies de pertes en vies humaines.
Après chaque saison, aucune planification préventive n’est mise en place pour la suivante, et aucune action concrète n’est entreprise.
Comme une partie de la population, le gouvernement semble s’en remettre à Dieu, croyant que les causes de ces inondations et de ces décès relèvent du divin.
Plutôt que d’assumer ses responsabilités régaliennes, notamment garantir la sécurité des personnes et de leurs biens, les réponses gouvernementales demeurent essentiellement symboliques et religieuses, comme des lectures du Coran ou de la Bible, là où des mesures concrètes de prévention et de protection sont attendues.
Aussi longtemps que le gouvernement fuira ses responsabilités, nous serons malheureusement confrontés aux mêmes constats, aux mêmes dégâts, et aux mêmes pertes en vies humaines à chaque saison des pluies.
Les citoyens, victimes directes ou indirectes de ces inondations, sont en droit de porter plainte contre l’État pour sa responsabilité.
J’adresse mes condoléances aux victimes et prie pour le repos de leur âme.
Ibrahima Diallo