Interpellé à Pamalap alors qu’il se rendait en Sierra Leone, Aliou Bah, président du MoDeL a été condamné à deux ans de prison par le tribunal de première instance de Dixinn, pour offense au chef de l’État. Sur ce, son parti a organisé un sit-in ce mercredi 08 janvier 2025, pour exiger sa libération.
Selon Me Malal Bah, A la frontière, quand on lui a interpellé, on ne lui a pas signifié qu’il y a des restrictions de se déplacer le concernan
«La manière dont le président a été interpellé, ne répond à aucune forme. A la frontière, quand on lui a interpellé, on ne lui a pas signifié qu’il y a des restrictions de se déplacer le concernant. Donc de là-bas, il a été directement déposé au niveau de la gendarmerie,où il a été gardé plus de 4-5 jours. En principe, la garde à vue est de 48 heures. Si on doit te maintenir au-delà de 48 heures, on doit te signifier cela. Donc de là-bas, par la bataille de nos avocats, il a été présenté devant un juge», a fait savoir le chargé des affaires juridiques du parti.
À l’en croire, ils comptent poursuivre la procédure devant la Cour d’Appel de Conakry pour espérer avoir un résultat positif.
«A notre niveau également, nous sommes en train de mener d’autres démarches. Mais pour le moment, le modèle, ces militants sympathisants, estiment que cette condamnation n’est qu’une parodie de justice. Que le président a été injustement condamné. Et nous comptons continuer la procédure devant la cour d’appel .Et nous espérons que les magistrats de la cour d’appel vont dire le droit. Au-delà de ça, nous comptons saisir d’autres juridictions de la sous-région. Parce que la Guinée est pays signataire de beaucoup de traités internationaux qui sont d’ailleurs applicables sur le plan interne», a-t-il indiqué.
Fatma mo Maci pour walpmedia.info