Le discours de Monsieur Dalein manque de cohérence : tantôt il s’adresse au peuple, tantôt il s’adresse à ses militants. Il recourt à des ironies excessives, ce qui nuit à la crédibilité de ses propos.
C’est lui qui aurait pu changer la donne, en laissant la tête de l’UFDG à une autre personne. Mais hélas, il semble indélébile à la tête de ce parti, comme s’il était né avec l’UFDG et mourrait avec lui. Aucun changement réel n’a été opéré.
Les dirigeants des partis politiques en Guinée sont plus dictatoriaux que quiconque. Ils pensent que le parti leur appartient, et dès qu’ils ont un agrément, ils s’érigent en propriétaires ou en chefs incontestés du mouvement.
Aucun leader n’a jamais pris l’initiative de céder la direction de son parti à une autre personne, ni de faire preuve d’un véritable esprit démocratique au sein de leur formation.
Quant à ses discours sur nos richesses, notamment la bauxite, que peut-on en retenir ? Pendant qu’il était ministre, qu’a-t-il réellement fait pour notre pays ? Combien de tonnes de bauxite ont été exportées sous son gouvernement ?
Il est temps de dépasser ces discours stériles et d’interpeller Monsieur Cellou Dalein Diallo : pourquoi voulait-il se faire recenser à Abidjan ?
Et aujourd’hui, c’est lui qui demande au peuple de ne pas voter.
Pourquoi n’a-t-il pas commencé par cela ?
Cet homme joue avec la sincérité et l’honnêteté de ses militants.
Qu’il laisse le peuple guinéen, digne, s’exprimer le 21 septembre 2025.
Il faut retenir que celui qui n’est pas recensé ne devrait pas se prévaloir du droit de parler du scrutin.
À bon entendeur, salut.