À Kinshasa, la justice congolaise a rendu son verdict ce mardi 30 septembre 2025 : l’ancien président Joseph Kabila a été condamné à la peine de mort pour «trahison», au terme d’un procès auquel il n’a jamais comparu.
Les audiences, ouvertes le 25 juillet dernier, portaient sur ses liens présumés avec le mouvement rebelle M23, appuyé par le Rwanda. Le ministère public l’accuse d’avoir contribué à la mise en place de l’Alliance fleuve Congo (AFC), considérée comme le bras politique du M23. Depuis 2021, les offensives de cette rébellion dans l’est du pays ont causé la mort de milliers de civils et provoqué le déplacement de millions de personnes.
Joseph Kabila, qui a dirigé la République démocratique du Congo de 2001 à 2019, rejette ces accusations par l’intermédiaire de ses proches, lesquels dénoncent une procédure « entièrement politique ».
Raydia pour Walpmedia.info