C’est un métier qui a existé depuis la nuit des temps, même si par ailleurs il ne nourrit pas son homme. En Guinée ils sont visibles dans plusieurs coins de la rue dans la capitale guineenne.
Dans la journée de ce mercredi notre rédaction à travers un de nos journalistes s’est intéressé à ce métier qui est exercé par des jeunes qui cherchent à joindre les deux bouts. Même si les difficultés ne sont nullement à négliger
Rencontré Elhadj Mamadou Bah, chef des fleuristes situé à Bambeto dans la commune de Ratoma revient sur comment il a embrasse ce métier qui aujourd’hui fait sa vie: << Avant que nous commencions ce travail, les gens ne considéraient pas, mais maintenant qu’ils ont vu l’importance, beaucoup se sont intéressés. À l’époque en Guinée , les gens ne connaissaient pas décorer les maisons avec des fleurs, c’était de mettre des carreaux ou graviers. Actuellement, tu construit une maison sans décorer avec des fleurs, il n’y aura pas de la valeur. Moi avant c’est pas ça que je travaillais, mais un jour je me suis orienté quelque part pour apprendre cette activité. J’ai étudié pendant une année, j’ai eu le diplôme et je suis venu me lancer. Et j’ai la passion du boulot aussi >>dit maître Mamadou
De renchérir monsieur Bah mentionne: <<Ces fleurs ont beaucoup d’utilités. Beaucoup pensent que c’est juste pour embellir les maisons. Or, c’est pas ça seulement l’importance, les fleurs et les arbres à côté des maisons et dans les localités apportent de la santé. Si tu vois l’Homme respire l’oxygène, c’est grâce à ces arbres. Et si nous reboisons les arbres aussi, c’est pour éviter le réchauffement climatique. Les clients viennent petit à petit, parce que nous nous débrouillons tous ici. Nous rencontrons des difficultés, parce que nous avons des raccords, des groupes et des cuves tout ça, cest à acheter, et nous n’avons pas assez de moyens. Donc, nous sommes obligés de cotiser et acheter un groupe pour nous tous. En plus l’espace là, c’est devenu restreint pour nous maintenant>>a-t-il fait savoir avant de faire une invite à l’Etat
<< l’État nous a beaucoup aidé, mais il n’a qu’à nous continuer encore à trouver des groupes et un camion benne pour nous permettre d’apporter de la boue. Parce que ce matériel quitte jusqu’à Dubréka ou Coyah. Et en déplaçant les camions, ça nous coûtera jusqu’à 3.000.000 de francs guinéens >>a-t-il conclu.
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