Les forces vives de Guinée, à travers un communiqué rendu public en début de semaine, ont exigé le retrait de leurs représentants de toutes les instances de la transition. Les acteurs sociaux réunis au sein de cette structure ont ensuite réaffirmé leur décision de ne plus reconnaître le CNRD à compter du 31 décembre dernier.
Cependant, si les uns estiment qu’il faut mettre la pression sur la junte, les autres soutiennent que les Forces vives de Guinée (FVG), n’ont pas la légitimité de demander le départ du CNRD, dirigé par le général Mamadi Doumbouya depuis le 5 septembre 2021.
«Je pense que ce groupe réduit est complètement isolé. Compte tenu de leur pratique très peu républicaine, l’essentiel des acteurs socio-politiques les ont quittés ou alors les ont fuit. Donc aujourd’hui, on est étonné que ça soit eux qui demandent le départ du CNRD et de son gouvernement. Je pense qu’ils gagneraient mieux à demander, n’est-ce pas, un dialogue franc puisque c’est uniquement en discutant ou en dialoguant que les guinéens tous ensemble pourront parvenir à une solution pragmatique pour qu’on puisse sortir de cette transition là», a lancé Pépé Francis Haba, président de l’UGDD.
Il poursuit en disant aussi:
«Aujourd’hui, l’essentiel des acteurs socio-politiques soucieux du développement harmonieux de notre pays, soucieux de la paix dans notre pays, sont tranquilles, sont en train de travailler avec les institutions de la transition ou alors sont en train de réclamer un dialogue franc pour qu’un chronogramme réaliste soit mis en place, pour le retour à l’ordre constitutionnel. Je pense que c’est ce qu’il faut pour notre pays.»
Aliou Maci, pour Walpmedia.info