À quelques jours du lancement des examens nationaux en Guinée, le Collectif « Ne Touche Pas à Mon Voile » a animé une conférence de presse en début de semaine. L’objectif : rappeler les engagements pris concernant le droit des filles et femmes voilées à composer dans des conditions respectueuses de leur liberté religieuse.
Laouratou Diallo, coordinatrice du collectif, a pris la parole pour s’adresser aux différents acteurs impliqués dans l’organisation des épreuves : candidats, surveillants, responsables de centres et autorités éducatives.
« L’heure des examens approche, un moment crucial pour l’avenir de milliers de jeunes. Le Collectif « Ne Touche Pas à Mon Voile », en partenariat avec le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, se mobilise pour garantir des examens équitables, respectueux et sereins », a-t-elle déclaré.
Elle a rappelé qu’une note circulaire, en vigueur depuis le 22 septembre 2022, autorise expressément le port du voile simple dans les salles d’examen. Elle a également évoqué la situation des candidates portant le niqab :
« Ce n’est pas le moment d’abandonner. Une solution respectueuse a été proposée : le port du masque facial simple, qui permet de concilier l’exigence d’identification avec le respect de la pudeur. »
Le collectif appelle toutes les parties à respecter scrupuleusement les consignes officielles pour garantir des examens justes et crédibles : tenue correcte exigée, interdiction de téléphones et de documents non autorisés, acceptation des fouilles à l’entrée – des mesures de sécurité devant être appliquées avec dignité et respect.
Enfin, Laouratou Diallo a insisté sur le rôle clé du personnel encadrant :
« Appliquez les règles avec fermeté, mais aussi avec équité et compréhension. Chaque candidat mérite d’être traité avec respect, sans jugement. »
Le message du collectif est clair : créer un climat d’égalité et de sérénité pour que chaque candidate puisse passer ses examens dans de bonnes conditions et viser la réussite.
Aliou Maci pour Walpmedia.info