Suite à la démolition des stands et au déguerpissement des occupants, la Commission d’organisation du Festival du Lafidi a tenu une conférence de presse ce lundi pour clarifier la situation.
Lors de cette rencontre, Mohamed Kalé, commissaire général du festival, a exprimé sa profonde inquiétude face aux pertes subies. « La préparation de cet événement a duré une année entière. Le budget du festival s’élève à plus d’un milliard, une somme connue et transparente. Avant même le lancement du festival, neuf mois de préparation ont été nécessaires. Plus de 30 stands ont été détruits, y compris 20 stands de boissons locales. Des milliers de bouteilles de jus ont été perdues. De plus, 15 stands d’exposition ont été démolis, ainsi que ceux de nos partenaires. En tout, une dizaine de stands partenaires ont été affectés. Outre la destruction des stands, la décoration, dont l’ampleur des dommages est difficile à évaluer, a été complètement anéantie. Parmi les pertes, on dénombre aussi 30 stands du Lafidi, où les vendeuses préparaient quotidiennement au moins 40 kilos de riz pour la vente », a-t-il déclaré.
Pour sa part, Dioumessy Seinkoun, superviseur général du festival, a annoncé que des actions en justice seraient engagées «Il est nécessaire de lever toute ambiguïté. Le site appartient à l’État, et un contrat de bail avait été signé entre l’État et un particulier tunisien, aujourd’hui introuvable. Nous avons réglé toutes nos obligations financières envers ce dernier. Il est clair qu’il ne nous a pas fourni toutes les informations nécessaires concernant ses relations avec l’État, ce qui suggère une préméditation de sa part. De plus, ses employés nous ont rapporté qu’ils n’ont pas été payés depuis un long moment. Pour éviter d’interférer dans un problème qui ne nous concerne pas directement, nous allons concentrer nos efforts pour retrouver ce tunisien et clarifier cette affaire. Nous n’hésiterons pas à porter plainte contre lui », a-t-il précisé.
Aliou Maci pour Walpmedia.info