Dans les annales de la médecine guinéenne, deux noms résonnent désormais avec éclat « Dr Moussa Camara et Dr Ernest Wamno ». Premiers médecins urgentistes du pays, ils incarnent une nouvelle génération de professionnels engagés, brillants et résolument tournés vers l’avenir. Leur parcours est plus qu’inspirant : il est une véritable ode au courage, à la résilience et au patriotisme.
Tout a commencé sur les bancs de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, prestigieuse institution qui leur a offert les fondations solides de leur savoir médical. Mais ces deux esprits ambitieux ne se sont pas contentés du minimum. Leur soif d’excellence les a menés au-delà des frontières, jusqu’à l’Université de Bobo Dioulasso au Burkina Faso, où ils ont embrassé une spécialisation encore trop rare dans la sous-région : la médecine d’urgence. Là, ils ont été formés pour intervenir là où chaque seconde compte, là où la vie et la mort se tiennent à un souffle près.
Aujourd’hui, ces deux ambassadeurs de l’excellence guinéenne évoluent sur le continent européen. Confrontés à des environnements médicaux d’une rigueur extrême, manipulant des technologies de pointe et gérant des cas critiques, ils perfectionnent sans relâche leur art. Et pourtant, malgré l’éloignement, leur cœur bat au rythme de la Guinée. Leur rêve ? Fonder dans leur pays un service moderne de médecine d’urgence, capable de sauver des milliers de vies.
Mais ce noble rêve n’est pas sans embûches. En Guinée, l’intégration administrative de ces spécialistes demeure floue, les opportunités de formation continue sont insuffisantes, et les conditions d’exercice restent loin des standards exigés par leur discipline. Pourtant, leur engagement ne vacille pas. Bien au contraire.
Car Dr Camara et Dr Wamno ne sont pas des rêveurs passifs. Ce sont des bâtisseurs. Ils planifient, ils se forment, ils se projettent. Leur ambition est claire : revenir pour transformer. Revenir pour offrir aux urgences guinéennes une nouvelle dynamique. Revenir pour former une relève nationale, compétente et fière.
Ils ont choisi une arme puissante : la médecine d’urgence. Comme le disait si bien Nelson Mandela :
« L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde.»
Et avec cette arme, ils comptent bien changer le destin de toute une nation.
La Guinée ne peut pas se permettre de les perdre. Elle a besoin d’eux — aujourd’hui plus que jamais. Eux n’attendent qu’un signal, une porte ouverte, une main tendue. Il est temps de soutenir ces héros discrets, ces pionniers de l’ombre, qui œuvrent déjà, en silence, pour construire un avenir médical meilleur.