À l’approche du référendum constitutionnel prévu le 21 septembre 2025, le Premier ministre guinéen, Bah Oury, a évoqué publiquement la possibilité d’une candidature du général Mamadi Doumbouya à la future élection présidentielle.
Sur Radio France Internationale (RFI), le chef du gouvernement de transition a précisé que « rien dans les dispositions soumises au référendum n’empêche sa candidature ». Une déclaration qui met fin à des mois de spéculations sur les intentions du président de la transition, arrivé au pouvoir par un coup d’État en septembre 2021.
À l’époque, le général Doumbouya s’était engagé à diriger une transition neutre, sans ambition politique personnelle, dans le but de ramener rapidement le pays à l’ordre constitutionnel. Mais quatre ans plus tard, le processus de transition s’éternise, et les signaux d’un éventuel maintien au pouvoir du chef de la junte se font de plus en plus visibles.
Cette déclaration du Premier ministre risque de raviver les tensions autour du référendum à venir, perçu par certains comme une manœuvre pour légitimer une éventuelle prolongation du pouvoir militaire par les urnes.
Raydia pour Walpmedia.info