Invité par nos confrères de RFI ce vendredi 8 août 2025, le Premier ministre guinéen Amadou Oury Bah s’est exprimé sur plusieurs sujets liés à la transition en cours. Au cœur de l’entretien : le processus de retour à l’ordre constitutionnel, la campagne de vulgarisation du projet de nouvelle Constitution, les critiques de l’opposition, ainsi que la tenue de la prochaine élection présidentielle.
À propos de la présidentielle, le chef du gouvernement a assuré que le scrutin devrait se tenir peu de temps après le référendum constitutionnel prévu pour septembre. Interrogé sur la possibilité d’organiser le vote avant la fin de l’année, Bah Oury a répondu : « Incha’Allah », rappelant l’engagement du président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya, à faire de 2025 une année électorale.
Réagissant aux critiques de certains opposants, qui voient dans la campagne de vulgarisation une manœuvre déguisée en faveur du « oui » au référendum, le Premier ministre a dénoncé une mauvaise lecture de la situation.
« Il serait judicieux que ces acteurs revoient leurs positions s’ils souhaitent véritablement représenter une partie de la population. Leur discours ne colle pas à la réalité du moment. Ce que nous cherchons, c’est l’adhésion des citoyens à un projet constitutionnel durable », a-t-il défendu.
Par ailleurs, plusieurs autres sujets ont été abordés, notamment l’absence d’enrôlement de certains responsables politiques comme Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG, ou encore les cas signalés de disparitions d’activistes du FNDC.
Raydia pour Walpmedia.info