La poterie à cette époque de la technologie, tend à disparaître, selon les spécialistes de cette marque traditionnelle. Ceux qui exercent ce métier font face de nos jours à plusieurs difficultés parfois insurmontables, comme la difficile obtention de matières première, mais aussi la commercialisation remarquable des marmites électriques.
Nous avons rencontré Salli Bilaly Bah, chef d’un atelier de poterie. Il nous a expliqué comment il vit dans l’exercice de son métier.
«Nous nous débrouillons petit à petit. Mais, s’il y a plus d’avantage, nous le sollicitons aussi. Nos matériels sont les caisses, bouteilles que nous achetons. Ensuite, nous mélangeons du sable et la terre rouge pour former cette boue. Des fois, les femmes envoyent ces matériels pour qu’on fabrique pour elles, après on fait le pesage pour qu’on puisse obtenir un peu. Et si elles n’envoyent pas, c’est nous-mêmes qui allons partir acheter», a-t-il expliqué.
Il a ajouté également :
«À un moment donné ici, nous n’obtenions pas ces matériels. Mais Dieu merci actuellement… Avant, même si nous partions pour acheter au niveau du stock dans les magasins, même si c’est disponible, nous n’allons pas gagner. Nous achetons par kilo à 12.000 francs guinéens dans les magasins, des fois, les gens qui envoyent, nous vendent à 10.000 francs guinéens, par kilogramme. Les clients viennent de temps en temps, parce que tous les jours ne sont pas les mêmes. Parfois, nous pouvons restez ici jusqu’au soir sans vendre même une seule marmite.»
Monsieur Bah a aussi lancé un cri de cœur :
«Ce que nous demandons aux autorités, c’est de nous aider, nous les artisans aussi, pour qu’on puissent évoluer. Beaucoup d’autres ouvriers ont eu des avantages dans leurs activités, mais nous les travailleurs de marmites, nous trainons jusqu’à présent.»
Bah Mariame pour Walpmedia.info