Comme annoncé dans un de nos précédents articles, la décision de la tenue de l’élection référendaire a été accueillie de manière mitigée par les acteurs socio-politiques guinéens. Si certains estiment que la fixation de la date du référendum constitue une diversion, d’autres considèrent cette annonce comme une avancée positive. C’est notamment le cas de Mamadou Saliou Barry, coordinateur de la Maison des Associations de Guinée (MAOG).
Dans une déclaration, Mamadou Saliou Barry a exprimé son soutien à la décision, tout en soulignant que celle-ci intervient un peu tardivement.
«Personnellement, je suis très satisfait d’apprendre cette nouvelle, car il s’agit d’une promesse présidentielle formulée lors du discours du Nouvel An. C’est un véritable soulagement en ce qui concerne le retour à l’ordre constitutionnel. Cependant, cette annonce intervient quelque peu en retard, car nous nous attendions à ce qu’elle soit faite avant le 31 mars. En effet, de nombreuses polémiques et incertitudes ont entouré l’attente de ce décret. Il est important de noter cette remarque. Nous restons néanmoins attentifs et observateurs pour suivre l’évolution de la situation», a-t-il déclaré.
Il a également ajouté : «Techniquement, en ce qui concerne les préparatifs, notamment le recensement des citoyens, la date du référendum semble réalisable. Tout dépend de la volonté politique de mener à bien cette initiative. Avec l’arrivée des kits pour le recensement biométrique, qui permettront de constituer un fichier électoral, il est clair que nous sommes prêts et qu’il sera possible d’organiser ce référendum dès le mois de septembre prochain. Nous demandons instamment que cette promesse soit honorée, afin de redonner de l’espoir au peuple de Guinée, en particulier en ce qui concerne la refondation et la rectification institutionnelle du pays, comme promis par les autorités en place»
Aliou Maci pour Walpmedia.info