À quelques semaines, de son congrès prévu le 6 juillet, l’UFDG est secouée par de vives tensions internes. Des divergences sur l’organisation du scrutin et des accusations de verrouillage du processus cristallisent les rivalités au sein du principal parti d’opposition guinéen.
Dans une interview accordée à Lynx.net, l’ancien coordinateur de la Cellule de communication de l’UFDG affirme : « Je serai candidat. Mais tout est mis en œuvre pour empêcher d’autres candidatures. » Il accuse une partie de la direction actuelle de vouloir verrouiller le processus, appelant à un retour aux principes fondateurs du parti : démocratie, transparence et respect des textes.
Pendant ce temps, les préparatifs se poursuivent. Le vice-président chargé des affaires économiques, Kalémodou Yansané, a fixé au 20 juin la date limite pour les membres sortants souhaitant briguer un nouveau mandat. Passé ce délai, ils seront considérés comme démissionnaires.
Ce congrès s’annonce donc décisif pour l’avenir de l’UFDG, dans un contexte de rivalités internes où se jouent à la fois la direction du parti et sa capacité à incarner une alternative politique crédible.
Raydia pour Walpmedia.info