L’occupation désordonnée de la chaussée, avec ses nombreuses conséquences sur la circulation et la sécurité publique, est un phénomène qui ne se limite pas à Conakry. Dans plusieurs grandes agglomérations du pays, cette pratique persiste et s’aggrave.
À Labé, où un reporter de Walpmedia.info s’est récemment rendu, le constat est particulièrement préoccupant. Dans la commune urbaine, les principaux carrefours sont littéralement envahis par des vendeurs ambulants, tandis que les conducteurs de motos-taxis circulent sans encadrement, accentuant le désordre.
Aux abords du marché central, la situation est encore plus critique. Il est difficile, voire impossible, de se frayer un passage tant l’espace public est obstrué. Tout cela se passe pourtant sous le regard des autorités locales, qui semblent impuissantes à endiguer le phénomène.
Interrogé sous anonymat, un commerçant du marché affirme que des initiatives sont parfois entreprises par les autorités pour libérer les voies, mais celles-ci sont rapidement annulées par le retour massif des vendeuses, peu enclines à respecter les mesures.
Face à cette situation, une question cruciale se pose : faut-il continuer à tolérer ce désordre au risque d’en aggraver les conséquences, ou est-il temps d’adopter des mesures fermes et durables pour restaurer l’ordre public ?
De retour de Labé Aliou Maci pour Walpmedia.info