Comme sur l’ensemble du territoire national, les élèves du primaire de la région de Faranah ont entamé ce lundi les épreuves du Certificat d’Études Élémentaires (CEE), marquant la fin du cycle élémentaire. Le lancement officiel dans la préfecture s’est déroulé dans une atmosphère solennelle, au centre du Lycée GAN, en présence des autorités administratives, éducatives et sécuritaires.
La cérémonie a été présidée par le Préfet de Faranah, le Contrôleur général de police Bernard Kamano, entouré du Directeur préfectoral de l’Éducation, Kandas Camara, du Directeur national de l’Enseignement fondamental au ministère de l’Éducation (MEPU-A), Pierre Touré, ainsi que des forces de défense et de sécurité.
Prenant la parole, M. Pierre Touré, en mission de supervision des examens dans la région, a rappelé les enjeux de cette évaluation nationale « Je suis à Faranah dans le cadre de la supervision des examens nationaux. Aujourd’hui, nous lançons le CEE, qui sera suivi du BEPC puis du Baccalauréat. Ce matin, nous avons rappelé aux chefs de centre les dispositions réglementaires en vigueur. Nous leur avons demandé de faire preuve de vigilance, de surveiller sans intimider, et d’assurer l’intégrité des épreuves afin que le mérite revienne à chacun», dit-il.
Le Préfet a pour sa part salué l’engagement des enseignants, des encadreurs et des parents qui ont accompagné les élèves tout au long de leur parcours. Il a également insisté sur la nécessité de prévenir toute tentative de fraude afin de garantir la crédibilité du processus.
De son côté, le Directeur préfectoral de l’Éducation, Kandas Camara, a fourni des précisions sur le dispositif mis en place pour la bonne organisation des examens « Cette année, nous comptons 30 centres de passation dans la préfecture, dont 18 situés dans les sous-préfectures et 12 dans la commune urbaine. Nous avons mobilisé 30 agents de santé et 60 agents de sécurité pour encadrer les épreuves»explique t-il.
Sur le plan des effectifs, la région de Faranah enregistre un total de 6 395 candidats, dont 2 532 filles. Parmi eux, 5 846 candidats (dont 2 401 filles) sont issus de l’enseignement général, tandis que 549 élèves (dont 131 filles) proviennent de l’enseignement franco-arabe.
Le lancement s’est déroulé dans des conditions jugées satisfaisantes par les autorités, illustrant la volonté des instances éducatives nationales et locales d’assurer un déroulement transparent, équitable et sécurisé des examens. Ce moment charnière du calendrier scolaire réaffirme l’engagement de la République de Guinée en faveur d’une éducation fondée sur le mérite et l’effort.
Faranah, Alpha Barry pour Walpmedia.info